Le rapport Laurent sur l'activité libérale dans les établissements publics a été dévoilé vendredi. Destiné à proposer des mesures pour encadrer l'activité libérale des praticiens hospitaliers, il prône le statut quo.
La CSMF dénonce une discrimination contre les médecins libéraux
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) s'oppose aux recommandations du rapport Laurent de passer outre les modalités d'appréciation des pratiques tarifaires abusives contenues dans l'avenant n°8 au nom d'une prétendue expertise et technicité des praticiens hospitaliers. La CSMF voit dans cette préconisation une injure aux praticiens libéraux dont la plus-value intellectuelle et la technicité est niée. Elle refuse toute discrimination dans l'appréciation des pratiques tarifaires abusives selon que les médecins exercent dans un établissement public ou dans un cabinet de ville.
Le syndicat dénonce le droit à dépassement abusif octroyé par le rapport Laurent aux praticiens hospitaliers et s'interroge sur le sens donné à l'accès aux soins dans le secteur public.
Voir le communiqué de la CSMF
Le SML dénonce le rapport Laurent et menace de ne pas en rester là
Le Syndicat des médecins libéraux (SML) juge que les conclusions du rapport sur les modalités d'application de l'avenant n°8 au secteur hospitalier public sont affligeantes, consternantes et révoltantes. Le SML estime que cet avenant revêt un caractère liberticide.
La publication du rapport Laurent montre bien, selon le SML, que le secteur public est le seul à bénéficier de toutes les attentions et qu'il sera bien au centre du futur système de soins et à la manœuvre pour bien se servir des libéraux à la demande. Le SML refuse de cautionner d'une manière ou d'une autre ce passage d'un système de liberté à un système administré, et prévient qu'il n'en restera pas là.
Lire le communiqué du SML