Le projet de loi sur l'enseignement supérieur a été voté au Sénat. Ce texte comporte des plus comme l'adoption des mesures anti Pessoa voulues par le CNPS et d'autres syndicats dont la CNSD, et des moins comme l'ouverte de la voie vers une licence L1 en santé que conteste la FFMKR.
A noter que la réforme modifie la première année commune aux études de santé (PACES) qui concerne les études en médecine, dentaire, pharmacie et maïeutique, avec une expérimentation des réorientations précoces pour les étudiants les moins bien classés dès huit semaines après le début de l'année. On se demande ce que l'on peut évaluer après une si courte durée !
Pessoa : la CNSD salue l'estocade portée au Sénat
La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) se félicite de l'estocade portée par le Sénat au centre de formation PESSOA. Les sénateurs ont confirmé le texte voté à l'Assemblée nationale réglementant les structures privées d'enseignement supérieur formant des chirurgiens-dentistes, les tentatives de suppression des articles contenant les mesures anti-PESSOA par certains sénateurs ayant été déjouées.
Ainsi, les formations privées de santé désirant s'implanter en France devront être soumises à l'agrément conjoint des ministres de tutelle, Santé et Enseignement supérieur, et attester de leur conventionnement avec un établissement d'enseignement supérieur public et un établissement de santé approuvé.
Voir l'information sur le site de la CNSD
La FFMKR opposée à une L1 paramédicale
La Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) regrette l'adoption, même à titre expérimental, d'une licence L1 paramédicale dans la loi de réforme de l'enseignement supérieur et demande que cette disposition votée par les sénateurs, soit supprimée par la commission mixte paritaire (CMP) qui doit se réunir prochainement.
La FFMKR refuse que l'on enferme la profession de masseurs kinésithérapeutes dans une L1 paramédicale. Elle rappelle qu'à ce jour, 70% des étudiants masseurs kinésithérapeutes accèdent via la PACES. Le syndicat s'interroge sur l'utilité de créer une L1 paramédicale alors qu'il suffirait de généraliser l'accès via la PACES.